Niveau fédéral | Niveau cantonal |
Que veut dire l’initiative au niveau cantonal ?
Exclusion des plus faibles et des plus vulnérables
Les syndicats et la gauche veulent interdire tous les emplois sous un certain seuil. Il est à Fr. 22.- de l’heure pour l’initiative fédérale, et à Fr. 20.83 de l’heure pour l’initiative cantonale. Qui engagera encore des jeunes en rupture, des personnes en réinsertion ou des employés sans qualification ? Les entreprises ne pourront plus jouer leur rôle d’intégration !
Politisation des salaires, fin de la paix sociale
Le salaire, c’est l’affaire des employés et des employeurs. En invitant l’Etat dans la fixation des salaires, les partisans démantèlent le partenariat social. La politisation mène inévitablement à la radicalisation. C’est le début de la fin de la paix du travail !
Nivellement des salaires par le bas
Le salaire minimum tire les salaires vers le bas. Les personnes les moins qualifiées et les jeunes sont les premières victimes. Il y a une génération, une personne sur 10 touchait le SMIC en France. Aujourd’hui, c’est une personne sur 6 !
Fr. 2’100.-/mois pour un apprenti, le double de la pratique !
L’initiative cantonale exige aussi un salaire minimum pour les contrats d’apprentissage à un tarif prohibitif.
Résultat : elle dissuade les entreprises valaisannes d’intégrer des jeunes et augmente leur chômage. Mais de toute façon pourquoi se former : avec un salaire minimum garanti pour tous quel que soit le parcours, plus aucune raison de s’investir dans une formation !
Pas une protection efficace contre le dumping
Un salaire dicté par l’Etat ne garantit pas le respect de minimaux salariaux. Au contraire, un salaire minimum fragilise l’emploi en incitant au travail au noir ou sur appel, voire à d’autres formes précarisantes comme les contrats à durée déterminée.
Menace l’agriculture, l’industrie, l’hôtellerie et la restauration
Les exigences syndicales suisses sont les plus hautes du monde ! Un SMIC deux fois plus élevé qu’en France ou en Allemagne condamnera nombre d’exploitations agricoles, mais aussi de cafés, d’hôtels ou encore de petites industries à la disparition pure et simple.
Les syndicats et la gauche veulent interdire tous les emplois sous un certain seuil. Il est à Fr. 22.- de l’heure pour l’initiative fédérale, et à Fr. 20.83 de l’heure pour l’initiative cantonale. Qui engagera encore des jeunes en rupture, des personnes en réinsertion ou des employés sans qualification ? Les entreprises ne pourront plus jouer leur rôle d’intégration !
Politisation des salaires, fin de la paix sociale
Le salaire, c’est l’affaire des employés et des employeurs. En invitant l’Etat dans la fixation des salaires, les partisans démantèlent le partenariat social. La politisation mène inévitablement à la radicalisation. C’est le début de la fin de la paix du travail !
Nivellement des salaires par le bas
Le salaire minimum tire les salaires vers le bas. Les personnes les moins qualifiées et les jeunes sont les premières victimes. Il y a une génération, une personne sur 10 touchait le SMIC en France. Aujourd’hui, c’est une personne sur 6 !
Fr. 2’100.-/mois pour un apprenti, le double de la pratique !
L’initiative cantonale exige aussi un salaire minimum pour les contrats d’apprentissage à un tarif prohibitif.
Résultat : elle dissuade les entreprises valaisannes d’intégrer des jeunes et augmente leur chômage. Mais de toute façon pourquoi se former : avec un salaire minimum garanti pour tous quel que soit le parcours, plus aucune raison de s’investir dans une formation !
Pas une protection efficace contre le dumping
Un salaire dicté par l’Etat ne garantit pas le respect de minimaux salariaux. Au contraire, un salaire minimum fragilise l’emploi en incitant au travail au noir ou sur appel, voire à d’autres formes précarisantes comme les contrats à durée déterminée.
Menace l’agriculture, l’industrie, l’hôtellerie et la restauration
Les exigences syndicales suisses sont les plus hautes du monde ! Un SMIC deux fois plus élevé qu’en France ou en Allemagne condamnera nombre d’exploitations agricoles, mais aussi de cafés, d’hôtels ou encore de petites industries à la disparition pure et simple.
Que veut dire l’initiative au niveau fédéral ?
Petites entreprises et artisans sous forte pression
Toutes les entreprises ne peuvent pas payer un salaire horaire de 22 francs au minimum à tous leurs employés, en particulier ceux qui sont sans formation, ou avec peu d’expérience professionnelle. Aujourd’hui, 1 entreprise sur 5 comptant moins de 5 employés est dans cette situation. Pour respecter les exigences de l’initiative, certains employeurs devront prendre des mesures pour supporter une hausse aussi forte des charges salariales :
Des régions entières pénalisées
Le niveau de vie varie beaucoup en Suisse. Le prix du café au Tessin n’est pas le même qu’à Zurich. Se loger coûte moins cher dans le canton du Jura que sur l’Arc lémanique. Ces différences entre les régions sont une force : elles permettent à des entreprises industrielles ou de services de créer et de maintenir des emplois. L’initiative des syndicats ne tient pas compte de ces disparités entre régions. De fait, elle touchera plus durement les régions touristiques, frontalières et celles composées majoritairement d’entreprises actives dans l’hôtellerie, la restauration ou les petits commerces.
L’initiative est contre l’intérêt des travailleurs ! Les syndicats prétendent qu’un salaire minimum fixé par l’Etat protègera les travailleurs à bas salaire. En réalité, leur situation va davantage se précariser. Les travailleurs sans formation ou peu qualifiés, les jeunes en début de carrière ainsi que les personnes en réinsertion professionnelle en seront les premières victimes.
Frein à l’embauche et risques accrus d’exclusion du monde du travail
L’initiative des syndicats place la barre trop haut. Les jeunes en début de carrière professionnelle seront confrontés à une concurrence encore plus forte qu’aujourd’hui. Des collaborateurs plus expérimentés leur seront préférés, car l’entreprise devra rester compétitive et dans les chiffres noirs. Leur accès au marché du travail sera encore plus ardu. Les personnes sans formation particulière et celles en réinsertion professionnelle (après une période de chômage, par exemple) verront, elles aussi, s’ériger de nouvelles barrières. L’initiative des syndicats fera donc augmenter le chômage, alors que la Suisse a un des taux les plus bas d’Europe !
Des perspectives salariales peu motivantes
Le salaire minimum, fixé par l’Etat, deviendra le tarif de base à l’engagement, même pour des personnes qui pourraient obtenir davantage. Le nombre de travailleurs qui toucheront ce minimum augmentera, comme le montre l’exemple de la France. Il faudra aussi compter sur un gel des salaires pour tous les travailleurs, puisque l’effort à consentir sera tel pour certaines entreprises qu’elles ne pourront plus octroyer d’augmentations salariales.
NON au SMIC en Suisse !
Plusieurs études économiques montrent qu’un salaire minimum, fixé par l’Etat de manière uniforme et rigide se traduit par des conséquences négatives sur le marché du travail. C’est ce qui s’est produit en France depuis l’introduction du SMIC.
Vers une « génération de smicards »
Les études réalisées pour le gouvernement français montrent que, tendanciellement, les personnes payées au SMIC le restent longtemps. Combinée avec une part croissante de travailleurs payés au salaire minimum, l’initiative des syndicats aura pour effet un nivellement vers le bas des salaires. La Suisse connaîtra, à son tour, comme la France, des « générations de smicards » sans beaucoup de perspectives d’amélioration.
Toutes les entreprises ne peuvent pas payer un salaire horaire de 22 francs au minimum à tous leurs employés, en particulier ceux qui sont sans formation, ou avec peu d’expérience professionnelle. Aujourd’hui, 1 entreprise sur 5 comptant moins de 5 employés est dans cette situation. Pour respecter les exigences de l’initiative, certains employeurs devront prendre des mesures pour supporter une hausse aussi forte des charges salariales :
- Réduction des effectifs
- Automatisation quand c’est possible
- Exigences plus élevées de productivité
- Révision des conditions de travail (horaires, vacances, majoration des heures supplémentaires, etc.)
Des régions entières pénalisées
Le niveau de vie varie beaucoup en Suisse. Le prix du café au Tessin n’est pas le même qu’à Zurich. Se loger coûte moins cher dans le canton du Jura que sur l’Arc lémanique. Ces différences entre les régions sont une force : elles permettent à des entreprises industrielles ou de services de créer et de maintenir des emplois. L’initiative des syndicats ne tient pas compte de ces disparités entre régions. De fait, elle touchera plus durement les régions touristiques, frontalières et celles composées majoritairement d’entreprises actives dans l’hôtellerie, la restauration ou les petits commerces.
L’initiative est contre l’intérêt des travailleurs ! Les syndicats prétendent qu’un salaire minimum fixé par l’Etat protègera les travailleurs à bas salaire. En réalité, leur situation va davantage se précariser. Les travailleurs sans formation ou peu qualifiés, les jeunes en début de carrière ainsi que les personnes en réinsertion professionnelle en seront les premières victimes.
Frein à l’embauche et risques accrus d’exclusion du monde du travail
L’initiative des syndicats place la barre trop haut. Les jeunes en début de carrière professionnelle seront confrontés à une concurrence encore plus forte qu’aujourd’hui. Des collaborateurs plus expérimentés leur seront préférés, car l’entreprise devra rester compétitive et dans les chiffres noirs. Leur accès au marché du travail sera encore plus ardu. Les personnes sans formation particulière et celles en réinsertion professionnelle (après une période de chômage, par exemple) verront, elles aussi, s’ériger de nouvelles barrières. L’initiative des syndicats fera donc augmenter le chômage, alors que la Suisse a un des taux les plus bas d’Europe !
Des perspectives salariales peu motivantes
Le salaire minimum, fixé par l’Etat, deviendra le tarif de base à l’engagement, même pour des personnes qui pourraient obtenir davantage. Le nombre de travailleurs qui toucheront ce minimum augmentera, comme le montre l’exemple de la France. Il faudra aussi compter sur un gel des salaires pour tous les travailleurs, puisque l’effort à consentir sera tel pour certaines entreprises qu’elles ne pourront plus octroyer d’augmentations salariales.
NON au SMIC en Suisse !
Plusieurs études économiques montrent qu’un salaire minimum, fixé par l’Etat de manière uniforme et rigide se traduit par des conséquences négatives sur le marché du travail. C’est ce qui s’est produit en France depuis l’introduction du SMIC.
Vers une « génération de smicards »
Les études réalisées pour le gouvernement français montrent que, tendanciellement, les personnes payées au SMIC le restent longtemps. Combinée avec une part croissante de travailleurs payés au salaire minimum, l’initiative des syndicats aura pour effet un nivellement vers le bas des salaires. La Suisse connaîtra, à son tour, comme la France, des « générations de smicards » sans beaucoup de perspectives d’amélioration.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les 3 pays de l’Union européenne, les plus égalitaires – la Finlande, le Danemark et la Suède – n’ont pas de salaire minimum légal !